Il s’agit d’un travail sur la thématique du «décors-leurres » pour laquelle je me suis tout d’abord intéressée à la synergologie. Cette nouvelle science décrit l’ensemble du langage corporel qui révèle la pensée d’un individu tentant de leurrer ses interlocuteurs.

 

      Ainsi, ce dispositif s’affirme comme un travail de mise en lumière des spectateurs confronté directement à l’œuvre et à leurs propres ombres. J’ai donc souhaité exploiter le doublage et la déformation du corps humain, une entité qu’on croit bien connaitre; pour faire redécouvrir au spectateur celui qu’il peut être physiquement. Alors, par le dispositif, j’ai tenté de donner une autre échelle au corps tout en affectant une nouvelle dimension à l’architecture de ce lieu. 

 

       Le dispositif de l’œuvre exploite l’idée du travail en cours et laissé sur place, me permettant alors d’attirer l’attention des plus curieux sans leur en évoquer directement le sens. Cette idée du « non-achevé » se positionne sur le fait que cette expérience pourrait toujours évoluée en changeant la position des projecteurs et en s’adaptant à de nouveaux lieux, afin de créer l’inattendu.